mardi 8 novembre 2011

Britannicus, Jean Racine

     Pour le lycée, j'ai du lire Britannicus de Jean Racine. Je sais que ce n'est pas bien de partir avec des préjugés avant même d'avoir lu le livre en question mais il s'est révélé que cette lecture m'a surprise. Je m'attendais à pire ! ^^

Pour commencer quelques mots sur l'auteur:
     Jean Racine (1636-1699)
Racine, ce picard, est né dans une famille relativement modeste. Il a entrepris en 1649 une formation philosophique. Sa carrière a débuté grâce à ses odes consacrées à Marie-Thérèse l'épouse de Louis XIV.
En 1667, Andromaque est un succès. Britannicus reçoit un accueil partagé en 1669.
1670-1677 sont les années de gloire de ses tragédies comme Phèdre, ou encore Bérénice...
    En 1689 et 1691 il écrit deux tragédies ayant des inspirations bibliques: Esther et Athalie

Britannicus
Editions Larousse (Les Petits Classiques)/171 pages







Comment devient-on un tyran sanguinaire? C'est l'intrigue de Britannicus, où Racine montre en 1669, la prise du pouvoir de Néron. Ce "monstre naissant", sous le joug d'Agrippine, mère possessive, et d'un mauvais conseiller, le traître Narcisse, va laver l'affront d'un amour sans retour dans le chantage, l'enlèvement et le meurtre. En quelques minutes, Racine nous fait assister au spectacle de l'avènement, à Rome, de la barbarie.

      Dans cette tragédie on assiste à l'ascension du pouvoir de Néron. Celui-ci cherche à se libérer de l'emprise politique de sa mère et aussi à profiter de son pouvoir. Il tombe amoureux de Junie mais celle-ci aime déjà Britannicus, c'est alors qu'une forte rivalité oppose les deux hommes. Néron n'hésite pas à menacer Junie de bannir Britannicus. Cette compétition est aussi bien sentimentale que politique, Néron a  peur que Britannicus prenne la place d'Empereur qui lui revient et va mener ces personnages à une fin tragique.
     Même si une telle pièce n'est pas un coup de coeur pour moi. Cette lecture n'a pas été si déplaisante. L'histoire d'amour permet de rendre l'histoire moins "lourde" avec plus de sentiments.
L'ascension politique de Néron est aussi intéressante.
En Bref, un classique théâtral à lire au moins pour sa culture.

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