samedi 21 janvier 2012

La mort d'Olivier Bécaille et autres pièces, Zola

     Pour ce livre là, je suis partie avec quelques réticences... l'été dernier j'ai lu Germinal et j'ai vraiment eu du mal avec les "longueurs" de Zola. Mais ces petites nouvelles mon plus ou moins changées mon avis.

Quelques mots sur l'auteur:
     Émile Zola est né en 1840 en France. Il est devenu orphelin de père à 7 ans. Il a vite abandonné ses études pour devenir employé à la librairie HACHETTE en 1862. Mais en 1866 il démissionne pour vivre de sa plume. Il se met à écrire des articles tels que "Mes Haines" qui font scandale ce qui le rend célèbre. Thérèse Raquin est sa première réussite.
Après 1870, il devient journaliste parlementaire. 1872 marque le lancement de sa carrière car il se lie à l'éditeur Georges Charpentier. Ces romans lui valent l'amitié d'auteurs comme Flaubert et Tourgueniev.
1877 marque le succès de l'Assommoir, 1885: Germinal. A cause de son célèbre article J'accuse, il est condamné à 1 an de prison et 3000 francs d'amende. En 1898 il doit quitter la France. C'est à son retour en 1899 qu'il est injurié, radié de l'ordre de la légion d'honneur et abandonné par une partie de ses lecteurs. Il meurt asphyxié par le poêle de son bureau en 1902. Zola fut le chef de file du naturalisme.

La mort d'Olivier Bécaille et autres pièces,
Editions Librio (2009)/ 132 pages


"C'est un samedi, à six heures du matin, que je suis mort après trois jours de maladie." Mais est-ce vraiment la mort, ce singulier état de torpeur, cette chair frappée d'immobilité tandis que l'intelligence fonctionne toujours? Olivier Bécaille semble bien en faire l'expérience: son corps ne lui obéit plus mais sa conscience continue de percevoir, quoique de façon assourdie, les faits et gestes de son entourage. Puis, soudain, c'est la panique... Et si on l'enterrait vivant? Quatre nouvelles, tour à tour graves ou satiriques, révèlent un Zola inattendu. Pour notre plus grand plaisir...

     Alors commençons par mon avis sur la nouvelle principale La mort d'Olivier Bécaille. Hé bien j'ai eu du mal à rentrer complètement dans l'histoire. Au début j'ai trouvé l'idée vraiment étonnante et puis après ça traîne en longueur, Olivier Bécaille le héros ne peut bouger, il reste spectateur aussi impuissant que nous lecteurs. Ce qui m'a fait changer de regard sur cette nouvelle c'est la fin où il se passe plus d'actions car enfin le personnage principale va pouvoir "évoluer". Mais ce dernier n'en reste pas moins pitoyable tout au long de la nouvelle.

     Ensuite Nantas la nouvelle qui m'a le plus plu ! Nantas c'est l'histoire d'un garçon qui croit que l'argent fait le bonheur, alors il va décider de faire une ascension sociale en s'aidant d'un mariage qui ressemble plus à un pacte entre lui et Flavie où chacun vit de son côté. Mais une fois avoir été reconnu et avoir gagné beaucoup d'argent Nantas s'aperçoit qu'il n'est pas heureux. Je n'en dis pas plus car la fin m'a vraiment surprise, et que je ne voudrais pas trop spoiler ! :-) Lisez cette nouvelle je vous la conseille. Zola a vraiment voulu faire réfléchir à la question "L'argent fait-il le bonheur?".

     Continuons avec la nouvelle appelée l’Inondation, pour laquelle je n'ai pas vraiment accroché. Louis Roubieu que l'on suit avec sa famille durant tout le récit ne m'a attiré que très peu de sympathie car il voit toute sa famille se sacrifier au fur et à  mesure qu'ils avancent sur leur radeau durant l' inondation sans jamais prendre  l'initiative de lui se sacrifier pour les siens. Alors oui, il est triste pour tous ses êtres chers qui meurent mais jamais il ne commet ce geste que j'ai attendu à chaque page que j'ai tournée.

     Pour finir Les coquillages de M. Chabre, encore une nouvelle que je n'ai pas apprécié. J'ai trouvé les personnage agaçants : Estelle sa femme est, j'ai trouvé, égoïste, son mari M. Chabre est quant à lui naïf. J'ai aussi trouvé l'histoire pas très originale. C'est la nouvelle qui m'a le moins plu.

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