lundi 19 décembre 2011

Stupeur et tremblements, Amélie Nothomb

Alors celui-là avant même de le lire, c'était un coup de cœur rien que pour sa couverture ! Sa petite boite décorée et sa nouvelle inédite: Les Myrtilles.


Quelques mots sur Amélie Nothomb:
Amélie Nothomb est née en 1967 à Kobe au Japon, elle est la fille de l’ambassadeur de Belgique à Rome.
Après avoir vécu ses cinq premières années au Japon, elle est allée vivre en Chine, à New York, au Bangladesh, en Birmanie et au Laos. C'est à ses 17 ans qu'elle s'installe en Belgique. En 1992, elle publie son premier roman Hygiène de l'assassin qui rencontra un réel succès.

Stupeur et tremblements, Amélie Nothomb
Éditions Le livre de poche (2011)/ 186 pages





Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépend l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme-, où l'humour percutant d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque logne. Entre le rire et l'angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l'auteur d'Hygiène de l'assassin le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999.

     Tout d'abord avant de lire ce livre, moi qui suis une grande fan de la culture japonaise, me doutais que la société là-bas avait du mal à intégrer les occidentaux mais à ce point là !? Que né ni, j'étais très loin de la vérité !
      C'est une histoire autobiographique de ce qu'a vécu Amélie Nothomb en allant au Japon un an pour y travailler en tant qu'interprète. Mais elle eu du mal à se faire une place au sein des employés de cette société:
"Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne."
     Elle eu droit à effectuer quelques tâches diverses, mais en aucun cas elle n'eut le droit de prendre des initiatives. Elle dut demander si elle pouvait se charger de mettre à jour tous les calendriers des bureaux mais elle se fit vite rappeler à l'ordre car elle distrayait le personnel.
     Sa descente au enfer eu lieu en quelques mois seulement, elle n'eut pu faire confiance qu'à elle même. Avec un humour assez décapant elle dit avoir réussit à survivre grâce a son petit jeu de défenestration mentale du haut du quarante-quatrième étage de la tour où elle travaillait.
Ce qui m'a le plus surpris dans ce livre c'est la réaction des personnages: les japonais restent toujours corrects dans leurs manières de s'adresser à Amélie mais ils ne la traitent pas pour autant comme l'une des leurs au contraire ils lui ont donné que de faibles responsabilités.
     Le plus dur je pense est de se faire une place dans la société japonaise, en montrant ses qualités, en faisant ses preuves et avec beaucoup de temps je pense que l'on peut avoir une place parmi eux mais l'on restera toujours occidentaux à leurs yeux.
Mis à part cette description de la société nippone, j'ai bien aimé l'écriture qui se veut simple ainsi que l'humour de l'auteur.
En bref, une bonne lecture ! Je pense lire par la suite Ni d'Eve ni d'Adam celui-ci se passe toujours au Japon et à la même époque peut-être que l'image de ce pays sera plus méliorative dans ce livre.

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